Agent pathogène
Botrytis squamosa
Répartition géographique
Amérique du Nord et Europe
Symptômes
Le champignon s’attaque essentiellement aux feuilles. Les premiers symptômes commencent sous forme de petites tâches blanches entourées d’un halo verdâtre. Les centres des tâches sont souvent de couleur fauve, si bien qu’il est difficile de faire la distinction entre la brûlure des feuilles et les dommages résultant d’attaques par les insectes, les dommages mécaniques ou les blessures par les herbicides. Les lésions s’étendent au fur et à mesure que les plantes gagnent en maturité et quand elles sont nombreuses, elles peuvent causer un dépérissement des extrémités des feuilles. Les feuilles finissent par mourir et les champs d’oignons sévèrement touchés peuvent sembler « brûlés ». Les bulbes des plantes infectées peuvent être petits car la croissance est réduite par la perte des feuilles.
White spots surrounded by a greenish halo
Tan colored leaf spots
Conditions favorables au développement de la maladie
Le champignon peut hiverner dans des matières végétales infectées, ou bien il peut survivre dans le sol sous forme de petits sclérotes brun foncé. Par temps humide, en présence de températures modérées, les spores fongiques sont disséminées à partir des sclérotes ainsi que des feuilles et des résidus infectés, en causant ainsi une infection. Cette maladie peut se propager rapidement quand les conditions environnementales sont favorables au développement.
Lutte
Il importe d’avoir en place un bon programme de prévention sous forme de pulvérisations de fongicides. Des systèmes de prévision des maladies ont été développés pour certaines zones, et ils sont très utiles pour déterminer le meilleur moment pour les pulvérisations. La destruction des tas d’oignons ou de déchets végétaux aidera à réduire les sources d’inoculum. L’orientation et l’espacement des rangs de façon à optimiser la circulation de l’air aident à ce que les feuilles restent mouillées moins longtemps, en diminuant l’incidence et la sévérité de la maladie. Des pratiques culturales telles que l’enfouissement par labour profond et la rotation des cultures aideront à réduire les nombres de sclérotes dans le sol.