Dans le dernier épisode du vlog De Ruiter, Paul Grootscholten conseiller en concombres chez Delphy dresse le bilan de la saison concombre.
Bilan de fin de saison : Un Mélange de Défis et de Succès
Paul Grootscholten, qui a rejoint Delphy après des études à Wageningen, a partagé ses réflexions sur la saison écoulée :
“Cette saison a été belle, mais elle n’a pas été sans défis. Les producteurs ont dû faire face à plusieurs problèmes, notamment avec Mycospharella et avec les acariens.”
Il a noté que la chaleur estivale a exacerbé ces défis, rendant la gestion des cultures encore plus complexe :
“L’eau d’arrosage chaude a causé des maladies racinaires, et les plantes étaient plus faibles, ce qui a favorisé l’émergence de virus.”
Changements Observés : Vers une Nouvelle Approche
Paul a également observé des changements notables dans les pratiques des producteurs. De plus en plus d'entre eux adoptent des filets Insect Proof pour réduire les coûts de protection biologique. Il a déclaré :
“Ces filets permettent de garder une pression de ravageurs plus faible, même si leur efficacité face aux pucerons reste limitée.”
L'investissement croissant dans la déshumidification est une autre tendance importante, surtout face à la hausse des prix de l'énergie. Ce système permet aux producteurs de garder leurs fenêtres fermées plus longtemps, ce qui est crucial dans le contexte actuel.
Défis à Venir : Une Vigilance Nécessaire
Pour la saison à venir, Paul s'attend à ce que Mycospharella continue de poser des problèmes, surtout avec la réduction des produits chimiques disponibles. Il ajoute :
“ Pour prévenir certains problèmes de maladie ou de virus sans avoir à recourir à la chimie cultiver des variétés résistantes sera essentiel ”
L’avancée de l’intelligence artificielle
Paul aborde l'avenir de l'horticulture avec optimisme, notamment grâce aux avancées en intelligence artificielle :
“Les technologies autonomes peuvent vraiment alléger la charge de travail des producteurs et offrir des économies de main-d'œuvre.”
Il souligne cependant que le rôle des producteurs reste irremplaçable :
“Nous avons besoin de leurs connaissances pour faire avancer le secteur. L'agriculture autonome est l'avenir, mais l'expertise humaine est cruciale, le savoir-faire des producteurs est la clé de notre réussite collective.”